dimanche 18 avril 2010

Du 9 au 12 avril, Eric Loizeau a participé à la deuxième édition du Flocon A la Vague




L'Odyssée du Flocon à la Vague est une manifestation responsable, pensée et animée par des sportifs de haut niveau (Bixente Lizarazu, Mathieu Crepel...), pour transmettre des messages essentiels d'attention, de sauvegarde et de protection des espaces naturels et de la bio diversité. En agissant « sur le terrain » auprès des jeunes, des adultes et des décideurs de demain, ces sportifs bénévoles s’attachent à les sensibiliser à la beauté du monde et à l'impact de nos actes sur l'état de la planète.
Il était donc naturel qu’Eric soit présent, par son existence passée à suivre cette partie essentielle du cycle de l’eau entre la montagne et la mer.
Du sommet du Pic du Midi, en empruntant le cours de l’Adour jusqu’au rivage d’Anglet, 10 équipes de sportifs bénévoles se sont affrontés dans la joie et la bonne humeur pendant quatre journées très denses de sport nature.
Eric Loizeau : «Côté sportif, j’ai eu beaucoup de plaisir à faire équipe avec deux filles formidables, Nina Caprez et Emmanuelle Joly, respectivement championnes d’escalade et de surf et à retrouver sur le terrain mes amis Lucho, Liza ou Wilfried Forgues.... Côté nature, je pense qu’il est temps que les sportifs de haut niveau qui utilisent l’environnement dans leurs activités se préoccupent de faire passer aux jeunes et aux moins jeunes le message de préservation de cet environnement qui quelque part les fait vivre et prendre du plaisir. En plus j’adore cette image du flocon à la vague qui illustre bien mon monde de prédilection à travers le cycle essentiel de l’eau, cette eau qui, plus que le pétrole, sera le véritable enjeu du monde de demain».

Crédit photos : Jean Noël Herranz +33 608830500 www.goanda.eu

jeudi 8 avril 2010

Le Rallye Aïcha des Gazelles, un événement totalement responsable.


Le Rallye des Gazelles n’est pas uniquement une course de 4X4 dans le désert .
C’est d’abord la première course automobile à s’inscrire dans une démarche environnementale et éco citoyenne puisque le classement ne se fait pas sur la vitesse mais sur le nombre de kilomètres parcourus grâce à une navigation sans aide électronique. Et, à partir de la prochaine édition l’émission de CO2 sera également pris en compte grâce au système Logica. De toutes façons, toutes les inévitables émissions carbone du rallye sont compensées auprès de l’association Good Planet (programme action carbone) et permet de financer le projet «Charbon Vert» au Sénégal (fabrication de combustible à partir de la biomasse sauvage et de résidus agricoles.
Comme toutes Gazelles qui se respectent, David et moi-même avons signé la charte de bonne conduite environnementale. Même s’il y a des progrès à faire sur l’ éco conduite sportive (...!) j’ai été impressionné par la conviction de tous les participants (concurrents, organisateurs, journalistes) à réduire au maximum leur impact sur l’environnement : économie d’eau, tri des déchets, documents édités sur papier recyclé, consommation d’énergie, propreté des bivouacs. Je confirme donc que le Rallye des Gazelles ne laisse dans le désert que l’empreinte de ses pneus.

C’est aussi un événement solidaire extraordinaire grâce à l’association «Coeur de Gazelles» . En effet, une caravane médicale réunissant une cinquantaine de médecins agit en parallèle avec la course dans les villages de ces régions isolées : plus de 15000 consultations, distribution de plus de 1500 lunettes de vue, accouchements, petite chirurgie, etc... Sans compter toutes les actions connexes moins visibles : aide à l’enfance et à la scolarisation, réinsertion des femmes, distribution de vêtements chauds et de cadeaux.

dimanche 4 avril 2010

ERIC LOIZEAU ET DAVID CASTEU PREMIERS GAZOUS INVITÉS AU TROPHÉE DES GAZELLES

Et oui, notre Trophée Aïcha des Gazelles a commencé comme cela un beau matin de mars à la conférence de presse de l'Unesco . Dominique Serra la pétillante organisatrice qui adore faire des surprises en avait réservé une de taille pour la vingtième édition de son événement en invitant 2 gazous, un pilote et un navigateur, à se mesurer aux 220 gazelles de la course. Autant vous dire que tout en gardant un sourire de circonstance, nous ne faisions pas les malins pour autant.
Et voici notre voiture l'ISUZU 199 quelques heures avant le départ du Prologue. En parfait état, comme neuve. Ça ne va pas durer.... Il faudrait d'ailleurs montrer plus d'images des véhicules à l'arrivée pour montrer que ce rallye est loin d'être une sinécure comme certains pourraient l'imaginer à tort. Fournie et préparée par Stéphane, concessionnaire à Plouay (Finistère) j'ai le plaisir de courir sous les couleurs de ma Bretagne. C'est déjà ça.
Et voilà notre équipe de mécanos, Denis et Stéphane, déjà occupés à changer nos jolies roues vert fluo sous l'oeil attentif de David le pilote. Je ne les remercierai jamais assez de leur patience et gentillesse. La voiture, comme le bateau, c'est une histoire d'équipe. Chaque soir, nous ramenions la 199 pleine de poussière et de bosses pour la retrouver comme neuve le matin pour un nouveau départ. Sans compter le rendez vous de l'apéro du soir espoir qu'il était impensable de rater....
Le Rallye des Gazelles est avant tout une histoire de navigation. C'est pour cela que dès le départ je choisis de mettre le pilote dans le coup en lui montrant mes chères boussoles, ma règle Cras et mon compas de relèvement, même si nous avions choisi de ne pas partager pendant la course. Mais, c'est important que l'un comprenne bien ce que fait l'autre et vice versa.

David est un grand pilote de rallye moto, peut être le meilleur actuellement. Nous nous sommes rencontrés par l'intermédiaire d'un ami commun , Jean Pierre Aujoulet, qui m'avait jadis engagé chez Gauloises et qui s'occupe actuellement du team de David.
Je fonctionne beaucoup à l'intuition et il ne m'a pas fallu plus d'un repas en commun pour comprendre qu'on allait bien s'entendre.

On s'est vite rendu compte que ça n'allait pas être facile et qu'il y allait avoir du boulot. David croyait que les balises étaient posées sur les pistes comme au Paris-Dakar. Au début du Prologue, quand je lui ai dit qu'il fallait passer tout droit à travers les herbes à chameaux, il a fait une drôle tête. D'ailleurs, quelques minutes plus tard, on était paumés et on cherchait notre première balise debout sur le toit de notre 4X4.

Voilà donc ce à quoi j'ai passé le plus clair de mon temps. Tirer des relèvements et des caps. Le Rallye Aïcha des Gazelles se gagne au nombre de kilomètres parcourus. Le matin, l'organisation vous donne un road book avec les points GPS des balises à trouver dans la journées. Il s'agit de les placer avec soin sur des cartes au 1/100000 ème (1cm=1km) et de partir à la chasse en essayant de parcourir le moins de distance possible. Beaucoup moins facile qu'en mer parce que dans le désert sud marocain, la ligne directe est encombrée d'obstacles difficiles voire impossibles à franchir: dunes escarpées, reliefs déchiquetés, oueds asséchés au tracé improbable, canyons insondables... Quelle que soit la valeur du pilote...! N'est-ce pas David...!
De plus, il est difficile de repérer des amers précis et surtout d'apprécier les distances afin de réaliser des triangulations efficaces pour vérifier sa route.
Pour moi, il s'agit d'une vraie remise en question, car la navigation à l'ancienne ne se pratique plus -malheureusement peut-être- sur nos bateaux de course où tout est informatisé et où le positionnement est confié au soin des GPS. Du coup, il a vraiment fallu se battre pour se maintenir dans le "top ten" avec toutes ces filles formidables qui nous mettaient une pression extraordinaire et rigolaient en nous croisant dans le désert : "Hello le navigateur, t'es perdu ???"
A propos de désert, qu'il était beau celui là, bien au sud de Merzouga, et combien notre rencontre improbable et fortuite avec cette femme touareg et sa petite fille, toutes seules au milieu de nulle part, restera gravée parmi mes beaux souvenirs de ce rallye.
Au bout de trois jours de compétition effrénée, David me laisse en plan, bien malgré lui, pour aller courir sa première épreuve du Championnat du monde : le Désert Adventure à Abu Dhabi. Je fais la connaissance des deux Gazelles fort sympathiques qui vont nous succéder sur la 199 , des anciennes compétitrices qui vont s'entendre à garder le niveau : Aude et Nathalie... et avec le sourire s'il vous plaît ....
Pendant ce temps là, je prends un cours de conduite dans les dunes avec Yvan le terrible maestro du sable et la célèbre voiture presse numéro 1 repérable de loin par les arabesques qu'elle dessine.

J'apprends donc à son bord que les dunes, on les passe comme les vagues, on grimpe la pente puis on abat au sommet pour redescendre en accélérant. Plus facile à entendre qu'à faire. Je regrette beaucoup à ce moment que mon pilote préféré n'ait pas pu s'amuser avec moi dans les gigantesques ondulations de Merzouga au volant de notre vaillante ISUZU 199.

Le sable de Merzouga est une véritable légende. La piste du Dakar le contourne prudemment . Le Trophée Aïcha des Gazelles s'y enfonce résolument. Dégonfler les pneus, sortir les pelles et les plaques lors des inévitables "tankages" dans le mou piégeux, prendre des alignements difficiles, aléatoires, entre les immenses collines de sable pour dénicher le minuscule drapeau rouge signalant la balise, c'est une sorte de ballet motorisé qui anime ces lieux initialement réservés aux dromadaires des caravanes.


Mais revenons à la course courageuse de l'ISUZU 199. Nos Gazelles reparties à Paris, nous attendons pour les remplacer l'équipe des "artistes associés", deux autres Gazous plus habitués aux planches de théâtre qu'à l'erg marocain. Bloqués à Ouarzazate par des bagages récalcitrants, Olivier Sitruk et Stéphane Guérin-Tille arriveront avec une journée de retard. Au briefing de 5 heures du matin, et oui, on se lève tôt aux Gazelles, Martine et Dominique m'annoncent qu'il faut repartir.... C'est un plaisir inespéré et je cours rechercher mes boussoles, mes cartes et mon pilote le journaliste américain Dan Campbell-LLyod, un autre Gazou en mal de défi... Et c'est reparti pour un tour et une étape sublime pendant laquelle notre principal challenge sera de devancer l'équipage redoutable des Gazelles américaines....
Le soir, dans la moiteur du bivouac méridional de Mahmid, arrivent enfin nos successeurs en même temps qu'un vent de sable menaçant pour la suite des événements. Et cela se confirme dès le lever du jour avec un soleil orange déjà voilé par une brûme tenace. Aujourd'hui c'est une longue étape marathon et cela risque d'être dur pour nos deux remplaçants. Et pourtant.... Après une première balise conquise de main de maître , le terrible vent de sable tant redouté se lève soudain et ensevelit la course ainsi que nos vaillants Gazous. Qui ne démériteront pas au milieu de cette tourmente , véritable blizzard de sable, qui en aurait impressionné plus d'un et arriveront ainsi à préserver jusqu'au bout la place inespérée, méritée de notre chère 199.
Et le lendemain, vendredi, c'est déjà presque fini. La caravane entière s'étire jusqu'à l'Océan Atlantique qui baigne Agadir puis Essaouira l'issue du périple. Samedi matin une procession impressionnante de véhicules poussiéreux et parfois cabossés suit la plage jusqu'aux portes de la ville blanche et bleue ? C'est l'occasion pour tout le monde de se retrouver, d'échanger, de photographier. Grand moment de plaisir partagé. Nous retrouvons ainsi les grandes animatrices de la tête de la course: Christine et Claudine d'abord, premières au classement général, Syndiély et Carole ensuite, longtemps en tête mais ralenties sur la fin par un problème mécanique. Mais, comme le dit très sportivement Carole, reine olympique du ski de vitesse qui en connait un rayon sur le sujet: "c'est cela la course....!"


ERIC LOIZEAU ET UNE ÉQUIPE MER MONTAGNE A GLISSE EN COEUR




Sous l'impulsion des navigateurs Charles Caudrelier (vainqueur de la Transat Jacques Favre 2010) et Eric Loizeau, une équipe de marins et de montagnards a défendu avec vaillance et honneur les couleurs du Mécénat Chirurgie Cardiaque lors de la course à ski de 24 heures au Grand Bornand : Glisse en Coeur 2010.

Ainsi, l'équipe du Mécénat Chirurgie Cardiaque était composée exclusivement de participants ou organisateurs du dernier Trophée Mer Montagne à St Gervais : Nina Caprez (grimpeuse suisse), Servane Escoffier (navigatrice malouïne), Valérie Lebon (organisatrice ELO), Eric Loizeau, Charles Caudrelier, Gérald Vienard, Tanguy de La Motte et pour finir, l'unique , le seul marin/perchiste olympique Jean Galfione...
Glisse en Coeur, c'est une course de 24 heures à ski en relais par équipes ouverte à tous publics. C'est avant tout un événement caritatif destiné à une grande cause : permettre à des enfants défavorisés d'accéder à la chirurgie cardiaque. Le but étant d'effectuer le maximum de tours de piste afin d'obtenir le maximum de dons et de sauver ainsi le plus de vies.
Cette année 63 équipes de 8 ou 9 personnes étaient inscrites à ce superbe événement solidaire. 8 307 tours, 16 614 km parcourus et surtout 30 016 € de dons récoltés pour Mécénat Chirurgie Cardiaque, voici les principaux chiffres de cette 3e édition de Glisse en Coeur. Le montant des dons permettra ainsi de prendre en charge l’opération de 3 enfants !
Au final, l'équipe Mécenat Chirurgie Cardiaque arrachait une belle quatrième place, à quelques tours du podium et des premières équipes et une belle option pour revenir l'année prochaine.