jeudi 27 octobre 2011

ELOVOYAGERS EN REPÉRAGE AU CANADA




Pour préparer un voyage prévu au mois de janvier 2012, une équipe d'Elovoyagers, Bénédicte, Cédric, Eric s'en est allée visiter un hôtel canadien perdu au milieu de la forêt québecquoise, plus précisément au bord du lac Sacacomy à 100 kilomètres au nord de Montréal.
Même si les conditions météo n'ont pas été excellentes, pour cause du passage de la première dépression automnale, même sous la pluie et un ciel bas de stratus, les paysages sont grandioses et magnifiques.
L'hôtel, complètement intégré dans la nature sauvage, entièrement construit en bois, se cache au milieu de la forêt et domine les eaux gris argent d'un lac en forme de papillon. Lorsque nous arrivons le soir après avoir suivi une route improbable, nous sommes accueillis par la chaleur du lobby et son feu de cheminée. 
Les chambres sont spacieuses, confortables, chaleureuses et s'ouvrent sur le lac. Le jour leurs balcons de bois se confondent avec la couleur roux des feuillages d'automne.

 
Nous reviendrons ici au milieu de l'hiver et l'on imagine bien la beauté du paysage recouvert d'un manteau blanc immaculé. C'est alors le domaine des activités nordiques traditionnelles : attelages de chiens de traîneaux et motos neige indispensables pour circuler et utilisés encore par les trappeurs, ski nordique et patinage sur le lac, bains brûlants bouillonnants.



En attendant, nous partons pour une "envolée" à bord d'un minuscule hydravion tout juste sorti des aventure de Tintin et Milou. Vu du ciel, on se rend compte de la densité de la forêt, domaine des ours et des caribous, de la grande quantité de lacs tous différents de taille et de forme et surtout de l'absence quasi totale de toute habitation hormis quelques délicieux chalets minimalistes posés au bord de l'eau.


Eric Loizeau :"Pour conclure, c'est toujours un plaisir de revenir au Québec. Je n'y avais pas remis les pieds depuis 1985 et la première course à la voile Québec-St Malo. Auparavant, nous avions effectué un véritable raid hivernal pour faire la promotion de la course et cela avait été ma première vraie expérience du grand froid. On avait bien rigolé... Après toutes ces années, je constate que la nature est toujours aussi sauvage et les canadiens français, nos vrais cousins d'Amérique, toujours aussi accueillants, drôles et sympathiques."


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire