mardi 17 mars 2015

Départ de l'expédition Race For Water à Bordeaux


J’étais dimanche à Bordeaux au départ de la Race For Water Odyssey.




Ce dimanche après midi, le temps était gris et froid et un vent glacé soufflait sur la Garonne. Cela n’a pas empêché le public nombreux de venir sur les quais pour assister au départ de la Race For Water Odyssey et de son bateau amiral, le trimaran de 70 pieds skippé par son capitaine suisse Steve Ravussin.


Le voilier bleu s’est dissipé doucement entre les rives vaporeuses du fleuve pour gagner la mer. Je me tenais debout à l’avant du bateau accompagnateur et laissais mon esprit divaguer sur le signification de cette nouvelle aventure à laquelle j’allais participer un peu plus tard. Partir sur la Garonne pour un voyage de témoignage sur la pollution océane est un bon choix quand on contemple l’eau couleur caca et les débris de toutes sortes qui flottent à la surface et que le courant charrie au large.

C’est un tour du monde de presqu’une année, sur des mers souvent délaissées par les coureurs d’océans parce que à l’écart des routes habituelles de nos courses. Un tour du monde scientifique de près de 36000 milles , destiné à mesurer l’impact de la pollution plastique sur les populations des archipels , de la faune marine et surtout les conséquences sur la chaine alimentaire. Je pense d’ailleurs que c’est par ce dernier biais que l’on arrivera à attirer l’attention des populations et des politiques sur l’urgence des bonnes décisions à prendre. Avant qu’il soit trop tard…Tour du monde possible en si peu de temps (tout est relatif), grâce aux capacités de vitesse du trimaran conçu initialement par le cabinet d’architecture VPLP pour gagner des Transats. Même si le bateau a été quelque peu alourdi par les équipements rajoutés pour les besoins de la cause et qu’il donne moins cette impression de légèreté gracile que nous lui connaissions, il sera encore sacrément rapide et performant, certainement.








Fidèle à mon engagement pour le protection de l’environnement et plus particulièrement des océans de la planète, je vais donc les rejoindre au mois de Mai prochain presque au bout du monde, à Valparaiso, pour traverser les océans pacifique sud et nord jusqu’à l’archipel d’Hawaï. Un beau voyage utile dont je vous parlerai régulièrement.



dimanche 1 mars 2015

Du Continent Arctique jusqu’à Hawaï en passant par la Bolivie et l’île de Pâques…..Voyage d’exploration, de témoignage et de sensibilisation pour Eric Loizeau.

En expédition dans les fjords du Groenland.

Eric Loizeau, navigateur, alpiniste, aventurier, marin
emblématique des années 80, reconverti à la montagne et summiter de l’Everest en 2003, Water Guardian engagé dans la préservation des océans au côté de de la fondation Race For Water dont il est un des ambassadeurs, s'engage au printemps 2015 pour un long voyage entre mer et montagne dans le cadre de la Race for Water Odyssey.

L’objectif de ce voyage entre terres et océans est de témoigner auprès du grand public des dangers de la pollution alpine et marine par les plastiques et autres déchets produits par nos civilisations modernes, ainsi que des enjeux de l’eau pour la planète, afin de changer nos habitudes globales de consommation. C'est une attitude utile venant de la part d'un citoyen du monde ayant passé une grande partie de son existence à voyager entre ces deux éléments à la fois proches et différents et que l'indifférence des nations est en train de mettre à mal, voire détruire.


En approche des côtes Islandaises à bord de La Louise.


Les dates du voyage :

29 mars - 13 avril :

Tout va commencer par la traversée d’Islande au Groenland sur le voilier d’exploration  Maewan 4 avec à bord ses amis skieurs et alpinistes comme lui défenseurs des contrées naturelles. Ce convoyage permet de traverser la mer du Danemark, océan peu pratiqué mis à part les chasseurs de phoques et de baleines et de longer ensuite les côtes est du Groenland tout juste dégagées des glaces pour naviguer en mer du Labrador jusqu'à Nuuk, capitale du pays. Si la météo et la situation de la banquise le permettent, le skieur Aurélien Ducroz et l'alpiniste Mathieu Meynadier tenteront quelques ascensions au fin fond de fjords jusqu'à présent inexplorés. Pour Eric, ce sera l'occasion de découvrir des mers pour lui inconnues et de mesurer leur degré de pollution, ainsi que l'état de la banquise, baromètre intègre du réchauffement climatique.




Exploration des rivages namibiens en kayak de mer.



18 avril - 4 mai : 

A pied ensuite, ce sera une exploration de 15 jours du désert de sel de l'Altiplano bolivien et des montagnes de la Cordillère des Andes, avec l’ascension de plusieurs sommets en compagnie de l'emblématique guide Anselme Baud et de quelques compagnons. C'est pour Eric, habitué des sommets alpins et himalayens une sorte de voyage en terre inconnue, avec une découverte non seulement de la nature sauvage du coeur de l'Amérique latine, mais aussi les bidonvilles des mégapoles de haute altitude comme La Paz où malheureusement la pollution est toujours de plus en plus présente et la vie plus difficile.



Désert de sel en Ethiopie.



Cordée d'exploration dans les Alpes italiennes.



10 mai - 18 juin : 

Enfin, début mai à Valparaiso , Eric a rendez vous avec l'équipe de la Race For Water Odyssey (R4WO) engagée dans son tour du monde scientifique autour des 5 "gyres". Cette expédition de 300 jours dirigée par Steve Ravussin et Marco Simeoni a pour objectif de visiter les rivages des îles situées dans les cinq "gyres" (gigantesques tourbillons d'eau créés par les vents et les courants marins où se concentrent les déchets plastiques et forment de gigantesques zones de pollution).  


Entre Valparaiso et Hawaï, avec Eric comme grand témoin à son bord,  l'équipage du trimaran de course de 70 pieds le MOD 70 Race For Water explorera les vortex de plastique du Pacifique Sud et Nord et sondera les rivages des îles de Pâques et de Palmyra directement exposés à la pollution. 
Des rencontres avec les acteurs locaux permettront aussi de mesurer l'impact sur les populations (en majorité des pêcheurs) et de comprendre leur façon d'appréhender cette menace pour les eco système marins et à court terme pour la chaine alimentaire.


Le trimaran d'exploration scientifique Race For Water


Pour Eric, comprendre, identifier, témoigner, sensibiliser seront les axes majeurs de l'ensemble de son périple aventureux de deux mois et demi. A sa façon, en écrivant et photographiant, il participera à cette véritable course contre la montre pour sauver la planète que vous pourrez suivre à travers les sites web suivants :


- http://www. maewan.com

- http://www. raceforwater.com



Team building hivernal en montagne

Le comité directeur de la BPI au Refuge de Buffère


L'équipe de François Gabart au Refuge de l'Etendard

Elovoyagers reste toujours une société réputée pour sa compétence dans l'organisation d'opérations corporate de cohésion.

Ainsi dans la station du Corbier pour l'équipe du navigateur François Gabart et dans les Hautes Alpes pour le comité directeur de la BPI, Eric et son équipe ont organisé avec succès, malgré les chutes de neige continues, deux semaines de cohésion d'équipe et de décalage en montagne. Décaler les équipes pour mieux les rassembler, en alliant effort, dépassement de soi, plaisir et convivialité, là réside le secret de la réussite. Et, Eric Loizeau et ses guides de montagne savent le faire parfaitement, disposant d'une expérience inestimable de plusieurs d'années forgée avec des groupes de tailles et d'origine différentes.

Cinq jours de ski et un refuge de montagne privatisé pour l'occasion au fond d'une profonde vallée alpine ont permis aux 17 membres de l'équipe chargée des études et du suivi de la construction du trimaran Ultim Macif 100 d'oublier un moment la pression et les préoccupations de leurs chantiers situés entre Vannes, Lorient et Port La Forêt.

Quelques jours plus tard dans les Hautes Alpes, Eric et ses guides Anselme Baud et Hubert Fievet ont transféré les 14 membres du comité directeur de la BPI directement de leurs bureaux parisiens dans un refuge hors du temps, véritable maison d'hôte en montagne, accessible uniquement au bout de deux heures de skis de randonnée ou de raquettes à neige.  Beaucoup se sont posés des questions en gravissant un chemin improbable sinuant au coeur d'une dense forêt à la lueur de leurs frontales . L'accueil des gardiens Bernadette et Claude et la soupe aux herbes sauvages qui a suivi a effacé tous leurs doutes et leur fatigue avec. En réalisant que tout juste quelques heures auparavant ils prenaient un TGV à Paris.